КОРЕСПОНДЕНЦИЯ МЕЖДУ СЪВРЕМЕННИЦИ НА ВАСИЛ ЛЕВСКИ / ЦЕНТРАЛЕН ТАЕН КОМИТЕТ ДО МАЦИНИ

Отпреди година–година и нещо, та дали не и повече - не помня, започнах един личен проект: да публикувам в моята интернет библиотека на едно място в текстов формат всички документи, свързани с живота и дейността на Васил Левски, които успея да открия.

Публикуваното досега може да видите тук: Библиотека на Павел Николов – Васил Левски.

Едновременно на части, последователно, всичко това се публикуваше и в моя блог.

След горепосочените публикации продължавам с публикуването на писма на съвременници на Левски, които по някакъв начин – по-малко или повече - засягат живота и дейността на Апостола.

Писмата са представени според книгата на Димитър Т. Страшимиров „Васил Левски. Живот, дела, извори – II том“, София, 1929 г.

В началото давам номерацията на всеки съответен документ, както е дадена от Страшимиров в книгата му; бележките под черта са също негови.

(Павел Николов)

№ 387

Централен таен комитет до Мацини

Bucarest,16/28 juillet,1869 g.

Monsieur G. Mazzini!

Notre camarade Raïnoff est de retour de son excursion qu'il a faite dans le monde libéral; il nous a surpris très agréablement par le récit de la réception que vous lui avez faite et par les bons conseils que vous lui avez donné dans notre cause. Nous avons toujours très comptés sur votre concours moral et notre espérance a été justifiée. Nous vous sommes par conséquance très redevables et soyez assuré que nous ne manquerons jamais à prêter la plus grande attention à vos bons conseils, que nous tâcherons à executer tant qu'il nous sera possible. Nous nous avons mis, des aprésant à franchir les limites ètroites du mèmoire de 1867 [1] et à propager le republicanisme, tandis que nous laisserons à nos frères transdaunaviens à agir pour ce mèmoire, puisqu'il faut savoir qu'ils ne peuvent autrement agir là que sous ce prétexte. Nous sommes convaincus qu'il faut beaucoup demander pour obtenir quelque chose, et à cela surtous nous servira le radicalisme que nous embrasserons ici dans la libre Roumanie. Ne doutez point dans le démocratisme des Bulgares; il n'y a rien à douter, puisque si les Tures ne nous ons pas rendu dautres services, ils nous ont rendu tous égaux et cela nous facilitera beaucoup loeuvre. Il ny a chez nous ni aristocratie, ni domination de la prêtraille, exeptè les prêtres grecs avec leur patriarche de Constantinople, à qui nous avons declaré la guerre depuis une quinzaine d'annès, et que nous avons été heureux à rendre la plus populaire pour notre nation, qui a obtenu des succès satisfaisants sur toute la ligne. Et cette question combien n'a-t-elle revelllée les esprits, que des services, n'a-t-elle rendu à notre question politique, en lui préparant le terrain!

Nos seuls ennemis à l'intericur, il est triste a le dire, sont ceux d'entre les Bulgares de Bucarest, qui se nomment eux-mêmes notables, puisque c'est ainsi que leur a dicté le baron d'Offenberg, poursuivent encore leur chemin erroné, mais ils ne pourront rien faire, car la propagande, l'influence morale, l'intelligence se trouvent dans nos main.

Quant aux faits, il y a partout en Bulgarie des petites bandes nationales, qui tiennent les Tures dans une émotion continue. Nous avons formé une société littéraire, à laquelle nous attachons des grandes espèrances, puisque lappel a trouvé un grand retentissement dans les coeurs des Bulgares. Cette société aura le but, de procurer des moyens d'existence aux litterates bulgares, qui de leur part seront obligés à travailler sans cesse pour l'enrichissement de notre littérature sous tous les points de vue. Cette société possède deja un capital de 300,000 fr. Un de nos camarades Stoianoff, est. surtout qui poursuit cette noble mission; il a concu cette idée à Prague, il y a deux années, et de ce temps jusque présents il a agi avec la plus grande assiduité pour la réalisation de cette ideé, Odessa, Bolgrad, Kichenev, Bucarest, Giurgevo, Braïla, Galatz etc. se trouvent participées dans la somme que nous vous avons indique plus haut. Ce sont toujours les notables, incités par la Russie, qui s'opposent à cette société, mais ils ne pourront rien faire, car ils ne peuvent pas s'opposer directement, risquants d'être tués à coups de pierres par la masse indignée.

En fin nous vous signalons une activité croissante dans tous les cercles bulgares; chacun travaille, S'att..., chacun sacrific, et beaucoup sont prêts à mourir.

An avant!

Nous nous recomandons à votre bienveillance paternelle.

La societe

„Amour Fraternelle”

P. S. Vous servires toujours de l'adresse que vous a donnée M. Raïnoff.

Из неиздаден арх. на Тайния централен комитет

БЕЛЕЖКИ

1. Мемоарът до султана от 1867 г. - най-първата характерна стъпка от дейността на Българския централен таен комитет пледираше, както е известно, за дуализъм между България и Турция, като султанът се короняса в старата столица Търново за Български цар.

(Следва)